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Agriculteurs récoltant des récoltes

Pourquoi transitionner ?

De multiples raisons peuvent amener des agriculteurs à souhaiter changer de voie professionnelle. 

Ces dernières ne sont pas exhaustives mais regroupent des situations récurrentes que nous accompagnons.

Bureau de travail

La France compte une majorité de fermes d’élevage intensif et recense un taux de suicide inquiétant dans le monde paysan.

La détresse des agriculteurs et agricultrices est souvent relayée par les médias et les nombreux témoignages des personnes concernées nous poussent à construire des solutions plus viables.

Que ce soit pour des raisons économiques et/ou éthiques, une reconversion professionnelle permet un véritable soulagement à court et à long terme.

La Suisse, pays voisin, compte plus de 140 agriculteurs et agricultrices ayant effectué une transition ces dernières années. Toutes et tous évoquent leur soulagement d’avoir pu s’orienter vers des filières plus respectueuses et moins contraignantes humainement parlant.

Image de Annie Spratt

La plupart des éleveurs et éleveuses ont choisi d’embrasser leur métier par amour pour les animaux et par amour du travail de la terre.

 

Mais bien souvent, leur idéal s’est révélé désastreux dans les faits. Forcés de suivre la voie du rendement et de la compétitivité, il leur devient impossible de respecter les besoins fondamentaux des animaux et de leur offrir des conditions de vie décentes.

 

Par ailleurs, la conscience des consommateurs et des consommatrices étant toujours plus ouverte sur le thème du bien-être animal, pratiquer l’élevage tout en garantissant des conditions éthiques de production est devenu antinomique. Aussi, les éleveurs et éleveuses ne parvenant tout simplement plus à exploiter et faire tuer leurs animaux sont de plus en plus nombreux ; à l’image de la Suisse comme évoqué plus haut, qui recense plus de 140 paysans et paysannes à avoir fait le choix de sortir de l’exploitation animale pour s’engager dans une filière professionnelle plus en accord avec leur conscience.

Usine de stockage

Sur le plan environnemental, l’élevage intensif n’est plus une option. Les désastres de la culture intensive de fourrage pour animaux dits « de rente », les multiples études du GIEC, mais aussi la récente modification de la loi d’orientation et d’avenir agricole en France, donnent une nouvelle direction à suivre en matière de production alimentaire. 

 

La pollution des sols à cause du lisier, mais aussi des bassines de pisciculture contribuent à renforcer ce constat que l’élevage intensif nuit à l’environnement.

Pour pallier les problématiques du paysage agricole actuel, le collectif « Terres en transition » propose d’accompagner des projets de reconversion vers des modes de production plus respectueuses de la chaîne du vivant, alliant les humains, l’environnement et les animaux.
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